Jeudi 7 juillet 2016,
La maison du développement durable est basée a Montréal dans le quartier des spectacles. Véritable pôle de réflexion, d'échange elle permet aux citoyens aux élus et experts de se réunir et de créer une synergie avec ses 8 membres fondateurs.
Ce matin pour l'entrevue je suis accueillie par Amélie Ferland Dufresne, la directrice des communication et de la programmation.
Comment s'est crée la maison du développement durable ?
L'idée a germé dans l'esprit du directeur dequiterre qui avait besoin de déménager les bureaux de ses employés qui travaillaient dans un centre industriel ou la qualité de vie n'était pas optimale. Il a eu le rêve de faire de son déménagement un projet éducatif et pendant 10 ans il a travaillé pour trouver du financement un lieu du financement et des partenaires. Ainsi en 2011, 8 partenaires ont établis leur siège social ici.
Vous parlez de financement avez vous fait appel aux citoyens pour le financement de la maison ?
En tout, il y a 45 bailleurs de fonds qui ont été impliqués dans le processus autant fédéral,provincial,privé, public et on a aussi fait appel aux citoyens. On avait lancé une grande campagne qui s'appelait construire l'avenir sans l'hypothéquer avec un groupe de musique connue du Québec. Ce n'est pas le financement citoyen seul qui a payé car la maison a coûté 27 000 000 $.
La maison est un lieu de rencontres pour les citoyens est-ce que les personnes qui fréquentent la maison sont des locaux ?
Nous avons trois public cibles. Les citoyens, les décideurs et les élus et en général ce sont souvent des citoyens du grand Montréal qui vont participer aux événements mais ont a eu plusieurs événements ou les gens se sont déplacés de l'extérieur pour venir nous voir.
On parle de programmation en tout 561 événements se sont déroulés en 2015. Comment arrivez-vous a gérer une telle programmation ?
La maison accueille 561 événements mais en organise par elle même 150. Les autres sont organisés par des entreprises, des membres qui louent nos salles toujours pour des événements le plus souvent à vocation développement durable. C'est pour cela qu'ils choisissent la maison. La programmation est découpe en trois saisons. On organise environ 50 par saison. Cela comprend des visites guidées gratuites qui sont offertes en collaboration avec des guides et les conférences ateliers, vernissages et expositions et autres activités urbaines. Par exemple, Le salon des artistes récupérateurs est organisé avec des membres ou d'autres partenaires de la maison.
La maison est un lieu de rencontres pour les citoyens est-ce que les personnes qui fréquentent la maison sont des locaux ?
Nous avons trois public cibles. Les citoyens, les décideurs et les élus et en général ce sont souvent des citoyens du grand Montréal qui vont participer aux événements mais ont a eu plusieurs événements ou les gens se sont déplacés de l'extérieur pour venir nous voir.
Comment s'est intégrée la maison dans le quartier ?
La maison avait le soucis de s'intégrer au quartier. C'était un défi de terre car ici c'est autant le quartier des spectacles qu'un quartier ou des milliers de travailleurs se rendent. Il y aussi beaucoup d' itinérance et des logements pour personnes à faible revenu. Alors d'une part nous avons engagé un organisme qui s'occupe des itinérants pour s'occuper des travaux d'entretiens extérieurs et intérieurs de la maison. On a aussi fait la promotion de nos activités toutes gratuites. On s'assure qu'ils soient les bienvenus aux ateliers et événements. Pour le quartiers des spectacles on est devenu membre de l'association qui gère les spectacles afin de mieux s'intégrer et être en ouverture avec l'extérieur.
Est ce que depuis la création de la maison les habitants sont plus sensibles au développement durable de leur territoire ?
Depuis 5 ans les gens s'investissent davantage dans des événements a but durable a Montréal et au Québec. De mon point de vue la chalandage augmente d'une année a l'autre avec la notoriété. Aujourd'hui nous sommes plus connus auprès de la communauté et les événements affichent souvent complets.
L'engouement pour les réseaux sociaux a t'il permit de développer la notoriété de la maison ?
La maison utilise les médias sociaux depuis son ouverture il a y 5 ans mais c'est certains que notre communauté facebook Twitter LinkedIn a grandement augmenté depuis 5 ans. De 300 a plus de 10 000 personnes aujourd'hui. On a commencé a investir dans la web diffusion pour en faire profiter les gens a l'extérieur de Montréal. C'est la première source de présence a nos événements les réseaux sociaux. C'est un levier pour passer le message !
Pour découvrir la maison c'est par ici http://lamdd.org