Avec sa devise fort du passé, sûr de l'avenir, je suis curieuse de connaître les projets futurs de la municipalité de Mont Carmel. Denis Lévesque en est le maire. Au Québec la plupart des maires exercent une activité en dehors de leur mandat. À la fin de ses études Denis Lévesque est revenu s'établir à Mont Carmel où il poursuit actuellement sont deuxième mandat. Rencontre :
Quelles sont vos différentes activités ?
Issu d'une famille ayant une ferme j'exerce une activité agricole. Je suis devenu maire de Mont-Carmel depuis 2009 et je suis président de la corporation de développement de forêt communal de Mont-Carmel depuis 6 ans également. J'ai aussi le statut de président au sein de Dynamo un groupe coopératif régional.
Développez vous des projets faisant appel à la mobilisation citoyenne ?
Oui, nous incitons les habitants à investir les lieux. D'ailleurs je pense que nous sommes tous les ambassadeurs de notre milieu. En organisant concerts et animations avec les mercredis du parc nous souhaitons que les habitants de Mont-Carmel investissent pleinement le parc comme un lieu de rassemblement. Nous encourageons aussi les citoyens porteurs de projets à venir nous rencontrer à la municipalité . Nous restons ouverts et sommes présents pour les accompagner. C'est comme cela qu'est née le sentier culturel qui permet de découvrir les artistes de la région le temps d'une ballade. C'est une initiative de Raynald Légaré soutenue par le comité de bénévole (comité art et culture) ainsi que la municipalité.Pour l'inauguration du sentier cet artiste à fait venir un poète connu. Cela favorise la rencontre entre les citoyens et est bon pour le dynamisme de notre municipalité.
Vous connaissez contrairement à d'autres municipalités un regain d'installations. Comment l'expliquez vous ?
Nous ne voulons pas devenir un village dortoir ! Notre équipe est complémentaire et s'investit pour que des projets d'avenir voient le jour au sein de la commune. C'est pourquoi nous avons développé un service de garde en milieu scolaire. Le service de garde en milieu scolaire était un besoin identifié par les parents. La haute direction de la commission scolaire était favorable à notre projet, le fait que nous ne cadrions pas dans les barèmes du ministère de l’éducation certain fonctionnaire intermédiaire, nous rendait la tâche beaucoup plus ardue. Nous nous sommes engagé à supporter un éventuelle déficit d’opération. Il y en a eu un seulement la première année. Il y a eu 27 inscriptions supplémentaires en cinq ans à l'école grâce à cela. Je pense aussi que cela vient du fait que nous communiquons à propos de notre commune en utilisant des supports de communication comme la radio. Nous sommes également très attentif lors de notre accueil des séjours exploratoires. (Les séjours exploratoires sont des moments ou des familles cherchant à s'installer viennent visiter les municipalités). Nous essayons aussi de nous faire connaitre par exemple nous avions monter un dossier pour passer à l'émission la petite séduction.
Comment créez vous du lien entre les habitants ?
Notre défi est de mettre les citoyens positifs au centre. L'enjeu est toujours la mixité entre les habitants originaires de Mont-Carmel et les nouveaux arrivants. Pour créer du lien je compte en partie sur l'histoire locale. Nous essayons de faire transmettre l'histoire de Mont-Carmel et de la région. Le sentiment d'appartenance est plus important lorsque les habitants connaissent le milieu. Ici, des déjeuners de solidarité rural sont organisés par un comité régional et nous y participons selon les sujets développés.
Quels sont les futurs projets pour la municipalité de Mont Carmel ?
Nous sommes en négociation pour ouvrir une forêt au public. Au centre de la municipalité nous avons pour projet de créer un espace de co-working. Nous souhaitons maintenir les habitants dans leurs milieux nous envisageons donc de développer les services de proximité et particulièrement de santé. Nous avons forme un comité de réflexion autour de l'avenir de l'église avec les membres du conseil de Fabrique.
Vous exercez aujourd'hui votre deuxième mandat, qu'aimez-vous dans votre rôle de maire ?
C'est vrai je voulais réaliser un seul mandat au début. Le deuxième c'est un peu imposé à moi. Bien que le rôle de maire soit très exigeant au quotidien j'arrive à cumuler toutes mes activités. J'aime transmettre la passion aux autres pour mon village. Ce que j'apprécie beaucoup aussi c'est réflexion avec les autres et l'idée de concevoir le futur ensemble. En tant que maire j'ai l'impression d'avoir la possibilité de changer les choses en mettent à profit mes connaissances.
